En quoi la fast fashion est-elle nuisible? Pourquoi de plus en plus de mamans se tournent vers des alternatives durables?
Share
Introduction : Le vrai coût de nos vêtements
Une robe à 8 €, un tee-shirt à 2 €… qui n’a jamais cédé à la tentation d’un petit prix ?
Dans les rayons des grandes enseignes ou à portée de clic, la mode rapide semble accessible, pratique et sans conséquence. Et pourtant…
Derrière ces prix cassés se cache un coût bien plus lourd : pour la planète, pour les personnes qui fabriquent ces vêtements… et pour nous, consommateurs et consommatrices.
De plus en plus de mamans prennent conscience de ces enjeux. À l’arrivée d’un enfant, notre regard sur le monde change. On veut le meilleur, on se pose des questions, on veut donner du sens à chaque geste du quotidien — y compris à nos achats vestimentaires.
Dans cet article, Lunandine fait le point sur les vrais impacts de la fast fashion… et sur les alternatives possibles pour habiller ses enfants autrement.
La fast fashion, c’est quoi exactement ?
Le terme “fast fashion” désigne un modèle de production textile qui mise sur :
-
La rapidité : nouvelles collections toutes les semaines
-
Le volume : fabrication massive
-
Le prix : vêtements vendus à des tarifs ultra-compétitifs
-
L’obsolescence : tout doit être vite acheté, vite porté, vite oublié
-
Certaines grandes enseignes internationales ont largement popularisé ce modèle de production rapide et à bas prix, avec des collections renouvelées chaque semaine. Ce fonctionnement, souvent appelé fast fashion, repose sur un cycle de consommation rapide : produire, acheter, jeter. Il s’est imposé dans le quotidien de millions de consommateurs.
Pour qui et pour quoi est-ce nuisible ?
Pour l’environnement
L’industrie textile est l’une des plus polluantes au monde. Voici pourquoi :
-
Un simple tee-shirt en coton peut nécessiter jusqu’à 2 700 litres d’eau (soit l’équivalent de 70 douches)
-
Les teintures chimiques polluent les rivières et nappes phréatiques dans de nombreux pays producteurs
-
Le polyester libère des microplastiques qui se retrouvent dans nos océans
-
Les vêtements jetés représentent chaque année des millions de tonnes de déchets textiles, souvent incinérés ou enfouis
Le bilan carbone de la fast fashion est considérable, entre la culture intensive, la fabrication, le transport intercontinental et l’emballage.
Pour les ouvriers et ouvrières
Les vêtements fast fashion sont majoritairement produits dans des pays où les salaires sont très bas et les réglementations quasi inexistantes :
-
Les salaires ne permettent pas de vivre dignement (1 ou 2 € par jour dans certains pays)
-
Les horaires de travail sont parfois excessifs
-
Les femmes (et parfois les enfants) sont surreprésentés dans les chaînes de production
-
Les conditions de sécurité sont souvent précaires (effondrement du Rana Plaza au Bangladesh en 2013, plus de 1 100 morts)
Derrière chaque tee-shirt à 2 €, il y a souvent l’histoire d’une exploitation.
Pour nous… et nos enfants
En tant que consommateurs, nous sommes aussi impactés :
-
La qualité est souvent médiocre : vêtements qui rétrécissent, boulochent ou se déforment en quelques lavages
-
Le gaspillage devient la norme : on achète beaucoup, on porte peu, on jette vite
-
Le rapport à l’habillement devient superficiel : on perd la valeur des choses
Et pour nos enfants ? Nous leur transmettons inconsciemment cette logique de surconsommation. Ce qu’ils voient, ce qu’ils portent, ce qu’ils comprennent du vêtement, tout cela construit leur rapport au monde
Les mamans commencent à ouvrir les yeux
Heureusement, les choses changent.
De plus en plus de mamans cherchent à sortir de ce modèle :
-
Elles veulent des vêtements plus sains pour la peau fragile de leurs enfants
-
Elles préfèrent investir dans des pièces durables, éthiques ou d’occasion
-
Elles éduquent leurs enfants à prendre soin, à ne pas gaspiller, à donner plutôt que jeter
Certaines témoignent qu’elles ont pris conscience de l’impact de leurs choix après la naissance de leur premier enfant. D’autres ont simplement ressenti un malaise face à l’accumulation dans les placards. Toutes partagent le même désir : faire mieux, à leur rythme.
Quelles alternatives à la fast fashion ?
La seconde main
Adopter la seconde main, c’est :
-
Réduire les déchets
-
Allonger la durée de vie des vêtements
-
Économiser sans compromettre la qualité
-
Transmettre une autre valeur du vêtement à ses enfants
C’est ce que propose Lunandine : des vêtements de seconde main de qualité, contrôlés, validés, et choisis avec soin pour les enfants de 0 à 10 ans. Chaque pièce a une histoire… et une nouvelle vie à offrir.
Les vêtements bio et éthiques
Certains parents choisissent aussi le neuf, mais différemment :
-
Le coton biologique, sans pesticides, est plus doux pour la peau
-
Les marques éthiques produisent en petites quantités, avec des salaires décents
-
La traçabilité et la transparence deviennent des critères d’achat essentiels
Mieux acheter, moins souvent
Acheter mieux, c’est aussi :
-
Trier régulièrement les placards
-
Réparer quand c’est possible
-
Faire des listes utiles avant d’acheter
-
Aimer ses vêtements, les transmettre, les valoriser
Il ne s’agit pas d’être parfait. Il s’agit de faire un pas, puis un autre.
Conclusion : Mieux consommer, c’est aussi éduquer
Nous avons un immense pouvoir en tant que mamans : celui de montrer l’exemple.
De dire à nos enfants : tu n’as pas besoin d’avoir beaucoup pour être bien habillé, ni de changer sans cesse pour être heureux.
Nous pouvons leur offrir une mode plus douce, plus simple, plus joyeuse aussi.
Une mode qui ne détruit pas, mais qui relie.
Une mode qui ne pousse pas à jeter, mais qui apprend à aimer.
Et tout cela commence par un petit choix. Un vêtement choisi différemment. Un geste simple.
Un engagement tendre.